À la veille de l’ouverture des 4e Rencontres nationales de la librairie (La Rochelle, 25 et 26 juin 2017), le ministère de la culture apporte sa contribution aux débats et aux réflexions en rendant publics, en collaboration avec Kantar Sofres et GfK, des éléments robustes et inédits sur le marché du livre d’occasion.

Le véritable changement de paradigme qu’a constitué pour ce marché l’apparition, au début des années 2000, des sites de revente et des marketplaces des sites généralistes, qui donnaient une visibilité inédite à une offre jusqu’alors disséminée, puis leur multiplication et l’élargissement progressif de leur offre, ont suscité de premières tentatives d’estimation de cette pratique d’achat et de ce marché, jusqu’alors peu ou pas couverts par les sources statistiques existantes.

Si elles ont permis de détecter une dynamique favorable du marché de l’occasion, les premières mesures disponibles (à partir de 2007), qui n’étaient pas toujours très précises et le plus souvent sur-évaluées, ont suscité une inquiétude croissante dans les professions du livre et rendu nécessaire la production de mesures plus fiables.

C’est chose faite avec les données issues des panels de consommateurs de Kantar Sofres (depuis 2012) et de GfK (depuis 2014) qui fournissent désormais des mesures statistiquement nettement plus robustes du poids réel de l’occasion dans les pratiques d’achat de livres des ménages et de ses évolutions.

En resituant les pratiques d'achat de livres d'occasion par rapport à l'achat de livres neufs comme à l'achat de livres numériques, la note de synthèse du Service du livre et de la lecture de la DGMIC présente les principaux résultats de cadrage de ce marché et ses évolutions depuis 2012.

Une analyse critique des données précédemment diffusées complète cette présentation.