Valérie DEROIN
janvier 2014
12 p.

En 2011, une association sur cinq a une activité culturelle. Sur ces 267 000 associations culturelles, 35 100 emploient au moins un salarié, l’activité de toutes les autres reposant exclusivement sur la participation bénévole.
Il y a 169 000 salariés employés par des associations culturelles, soit 9,4% de l’emploi salarié associatif. Comme pour les entreprises, les salariés des associations culturelles sont plus fréquemment en contrat court et ont un niveau de formation plus élevé que les salariés des autres secteurs. On compte en moyenne cinq salariés par association culturelle employeuse, deux fois moins que la moyenne.

Les associations s’appuient également sur des bénévoles, qui donnent donc de leur temps sans être rémunérés. Les associations culturelles emploient de manière bénévole l’équivalent de 189 000 emplois à temps plein. Le nombre de bénévoles présents dans une association culturelle est d’environ 18. Chaque bénévole travaille en moyenne 63 heures par an dans une association sans salariés, et 86 heures par an dans une association employeuse de salariés.

En 2011, le budget cumulé de l’ensemble des associations culturelles est estimé à 8,3 milliards d’euros. En termes monétaires, les associations culturelles pèsent à peu près autant qu’en termes d’emplois au sein de l’économie associative : 9,7%. Une association culturelle dispose d’un budget moyen de 31 000 euros, deux fois moins que la moyenne d’un budget associatif, du fait de leur taille plus réduite.

Les associations culturelles sont moins dépendantes des financements publics (40%) que la moyenne (49%). En particulier, elles ont moins accès aux commandes publiques et se financent plutôt par le biais de subventions. Les communes sont, plus que dans les autres secteurs associatifs, à l’origine d’une grande part des subventions, notamment pour les associations qui n’emploient aucun salarié.

La moitié des associations culturelles réalise de façon principale ou secondaire une activité d’organisation ou d’accueil de spectacle vivant. Elles ont en moyenne moins de salariés que celles des autres activités culturelles, des budgets plus réduits et ont davantage recours au bénévolat.