Rapport de recherche - Septembre 2014 - 38 p.

Dans un contexte généralisé de perte de la diversité des plantes cultivées et des savoirs associés, ce projet de recherche s'est fondé sur l’expérience de l’enregistrement d’un système agricole amazonien au patrimoine de la Nation pour aborder la question de l’interculturalité. L’objet central de la réflexion est la diversité des plantes cultivées envisagée dans ses dimensions biologiques et culturelles et non seulement sous l’angle productif.

Visuel rapport final IRD

La recherche se décline en trois objectifs principaux :

- l’identification des objets et des processus qui constituent un patrimoine et leurs limites : ce volet a pour objectif de comprendre l’extension sociale et spatiale de ce qui fait patrimoine ;

- l’analyse des discours et des concepts portés par les différents intervenants dans la définition du patrimoine et des actions à entreprendre dans son plan de sauvegarde ;

- l’appui à la définition de politiques culturelles pour la conservation de l’agrobiodiversité.

Cette recherche, outre son caractère interdisciplinaire, a pour aspect innovant de se fonder sur une collaboration consolidée et ancienne entre associations locales, institutions de recherche et institutions publiques.

Cette recherche a été menée sous la responsabilité de Laure Emperaire (Patrimoines locaux - UMR 208 Institut de recherche pour le développement / Museum national d'histoire naturelle), avec des chercheurs de l'IPHAN (Institut du patrimoine artistique et historique national, Brésil) et de EMBRAPA (Entreprise brésilienne de recherche agricole).

Elle a été soutenue par le ministère de la culture dans le cadre de l'appel à projets 2011 « Pratiques interculturelles dans les institutions patrimoniales ».