Inaugurée le 21 juillet 2016, suite à sa restauration et son transfert dans la chambre du Roi.

Benjamin Fendler, responsable du château, a assuré une visite exemplaire pour l'ensemble des invités qui ont pénétré d'abord dans la chambre du Roi où se trouve la tenture de quatre pièces en tapisserie de lice du XVIIe siècle qui était jusqu'en 2014 dans le bureau du Premier président de la Cour d'Appel d'Orléans. Le contrôle scientifique et technique de la restauration et du déplacement de cette œuvre a été assuré par Gilles Blieck, conservateur des monuments historiques.

Désormais visible du public, elle a donc rejoint l'autre tenture, de six pièces, également sur le thème de Psyché, et précédemment installée au château de Rosny-sur-Seine, ancienne résidence des Sully. Le Conseil général du Loiret l'acquiert en 1994. Ces deux ensembles, dont les scènes sont complémentaires, sont les seuls à reproduire la bordure originale de la tenture royale du XVIe siècle, à décor de stucs en trompe-l’œil, dans le style de l’École de Fontainebleau.

Ensuite, le groupe est emmené dans les différentes salles du château, récemment meublées avec le plus grand raffinement, par les soins du Mobilier national. Chaque meuble, chaque objet semblent avoir toujours fait partie du lieu... C'est une mise en scène exceptionnelle qui s'offre désormais au visiteur.

Dans la cour, le président du Département, Hugues Saury, le conservateur régional des monuments historiques, Frédéric Aubanton (représentant le préfet de région, et la directrice régionale des affaires culturelles ne pouvant être présents) et le directeur du Mobilier national, Hervé Barbaret, ont chacun leur tour, exprimer leur grande satisfaction de ce qui donne désormais à voir au château de Sully. Le partenariat qui est à l’œuvre depuis plus de deux ans, sur ce projet, entre la DRAC, le Conseil départemental et le Mobilier national a été exemplaire. Et Hervé Barbaret a vivement remercié la présidente du tribunal d'Orléans pour avoir eu l'excellente idée de se défaire de cette tenture du XVIIe pour la remplacer par une œuvre contemporaine.

Étaient également présents : Le sénateur, Jean-Noël Candoux,  les maires de Sully-sur-Loire, Jean-Luc Riglet et d'Amilly, Gérard Dupaty, ainsi que Frédéric Néraud, conseiller départemental et Philippe Lacombe, adjoint au DGA.