Le 18 octobre 2017, deux ouvrages consacrés à la cathédrale de Bourges ont été lancés dans les salons de l'hôtel de ville de Bourges.
- Cathédrale de Bourges publié par la DRAC Centre-Val de Loire aux éditions Presses Universitaires François Rabelais (PUFR, Tours). Textes en partie issus de deux colloques, l'un à l’initiative des Amis de la cathédrale en 2009 et l'autre à l’initiative de la DRAC en 2012. Ils ont été réunis par Irène Jourd'heuil, Sylvie Marchant et Marie-Hélène Priet.
Le secrétaire générale de la préfecture du Cher, Thibault Deloye a pris la parole au nom de la préfète. Et le représentant de la directrice régionale des affaires culturelles du Centre-Val de Loire, Luc Forlivesi a rappelé que si la DRAC a pour mission de conserver, restaurer, elle se doit également de faire encore mieux connaître cet édifice, et cela aux côtés des acteurs locaux, qu'il s'agisse du clergé affectataire, des collectivités locales, du Centre des monuments nationaux ou encore des associations, tous rassemblés autour de ce patrimoine, bien commun dont nous sommes les passeurs.
- Bourges, la Grâce d’une cathédrale publié aux éditions La Nuée Bleue, sous la direction de Mgr Maillard, direction scientifique : Emmanuel Audat, Béatrice Chancel-Bardelot, Olivier Nauleau, photographies : Ferrante Ferranti. En partenariat avec la DRAC, la Région, le Département du Cher et la ville de Bourges. Avec le soutien de mécènes et l'aide des Amis de la cathédrale de Bourges et de l'Association Saint-Étienne de Bourges.
Ces deux ouvrages viennent compléter, chacun dans leur spécificité la connaissance de ce vaisseau de pierre unique dans sa conception architecturale. La cathédrale de Bourges n’a pas fini de livrer ses secrets.
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L'année 2017 célèbre les 25 ans d'inscription de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges au Patrimoine mondial en 1992.
Pose d'une nouvelle plaque pour cet évènement, en voici le texte :
La cathédrale Saint-Étienne de Bourges a été inscrite sur la liste du patrimoine national de l’Unesco en 1992 au tire de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial naturel et culturel sous le nom « cathédrale de Bourges ».
Elle a été reconnue en tant que chef d’œuvre du génie créateur humain du fait de « sa beauté frappante résultant d’une gestion magistrale d’un espace aux proportions harmonieuses et d’une décoration de la plus haute qualité », ainsi que du fait de son importance dans le développement de l’architecture gothique « par l’unité de sa conception, la savante articulation des espaces et le traitement de la lumière elle représente une expression exceptionnelle du style gothique appliqué aux cathédrales. »
La cathédrale de Bourges fait en outre partie des rares biens français doublement inscrits sur la Liste du patrimoine mondial puisqu’elle a été distinguée une seconde fois en 1998 en tant que composante du bien « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ».
Installation du comité du Bien Unesco le 18 octobre 2017 sous la présidence de Catherine Ferrier, préfète du Cher
Le Comité de bien est une structure chargée de la gestion d’un bien inscrit au patrimoine mondial, chargée, notamment, de l’élaboration du plan de gestion.
Le Plan de gestion de la cathédrale de Bourges
La cathédrale est inscrite en 1992, à un moment où le plan de gestion n'est pas obligatoire. Depuis 2007, l'UNESCO impose de fournir un plan de gestion lors de la demande d'Inscription, qui constitue le projet scientifique et culturel du bien. Il est le cadre stratégique opérationnel sur le terrain, proposant à court, moyen et long terme un plan pluriannuel d’actions pour la protection, la restauration et la mise en valeur du patrimoine.
La loi n°2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) a réaffirmé cette obligation.
Depuis mars 2017, La ville de Bourges a recruté une chargée de mission pour l’élaboration du plan de gestion. En collaboration avec les services de l’État (Préfecture de région, DRAC, DREAL). Des groupes de travail ont été mis sur pied sur les différents thématiques concernées. Ces groupes de travail, ont permis aux différents acteurs de partager un diagnostic commun sur la gestion du bien, et d’élaborer des propositions concrètes quiont été soumises à l’arbitrage du comité du Bien installé ce jour. Ce dernier a validé les premières propositions déclinées autour des actions de protection, de connaissance, de développement, d'animation et de coordination autour du Bien. Ces groupes de travail vont se réunir encore trois fois avant l'installation au printemps 2018 d'une gouvernance et de la signature d'une charte définissant son rôle.
Le Plan de gestion devrait être abouti fin 2018.