Le 13 septembre, Frédéric Mitterrand a présenté l'Aphrodite à la coquille, dite Nymphe de Sainte-Colombe, Acquise par l’État pour le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal grâce au mécénat de Neuflize OBC.

La Nymphe de Sainte-Colombe. Le 13 septembre, Frédéric Mitterrand a présenté l'Aphrodite à la coquille, dite Nymphe de Sainte-Colombe, acquise par l’État pour le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal grâce au mécénat de Neuflize OBC. C’est une statue d’Aphrodite, déesse de l’amour et des eaux, que l’on peut dater du IIe ou du IIIe siècle après J.C. Elle proviendrait, comme la Vénus accroupie du Louvre et l’Hygie de Saint-Romain en Gal, du « Palais du Miroir » sur l’emplacement d’anciens thermes non loin de la rive droite du Rhône, dans la commune de Sainte-Colombe. Elle appartient à un type de statues-fontaines, très répandu dans le monde romain, représentant des divinités féminines porteuses de vasques destinées à l'ornementation des jardins et des thermes.
Dressée sur un petit socle circulaire, la sculpture taillée dans un marbre blanc-gris à gros grains mesure 1,18 m de hauteur sur 0,32 m de largeur. Découverte en 1845, elle était jusqu’à aujourd’hui la propriété de la même famille

Un mécénat exemplaire. Au musée de Saint-Romain-en-Gal, la Nymphe de Sainte - Colombe sera désormais visible à moins de 500 mètres du lieu de sa découverte. Elle vient ainsi compléter des collections qui rassemble un ensemble exceptionnel de sculptures découvertes à l'emplacement de la ville antique de Vienne.
Cette acquisition a été rendue possible grâce aux dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations . Ces dispositions, qui complètent celles de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, créent des conditions favorables à l’entrée dans les collections publiques, grâce au mécénat d’entreprise, d’œuvres reconnues d'intérêt patrimonial majeur par la Commission consultative des trésors nationaux.

Le musée de Saint-Romain-en-Gal – Vienne. Ses collections se sont constituées à partir d’un remarquable ensemble de mosaïques et peintures murales issues des fouilles du site de Saint-Romain-en-Gal , parmi lesquelles la mosaïque au lion, la mosaïque d’Orphée, ou l’emblématique mosaïque des Dieux Océans… sans parler de l’importante collection de mosaïques noir et blanc à trame géométrique, d’un style bien propre à la Vienne antique.
Un dépôt d’œuvres consenti par la Ville de Vienne au Conseil général du Rhône a enrichi ce fonds en le complétant de pièces prestigieuses comme la mosaïque des Athlètes Vainqueurs, la mosaïque du Châtiment de Lycurgue ou la peinture aux Echassiers.
Des objets de la vie quotidienne, vaisselle en céramique, verre, tabletterie en os, tuyauterie en plomb, ustensiles en métal, témoignent de la vie matérielle et des activités des habitants du quartier à l’époque romaine.