Roxane LAURENT
Octobre 2014
20 p.

En 2011, la part des industries culturelles (audiovisuel et multimédia, activités liées au livre et à la presse, services des agences de publicité) dans l’ensemble de l’économie marchande est de 2,6% en France, l’une des plus élevées d’Europe.

Supérieure à celle de l’Allemagne (2,1%), elle reste toutefois inférieure à celle des industries culturelles au Royaume-Uni (3,2%).

En France, l’audiovisuel et le multimédia contribuent majoritairement à l’activité des industries culturelles, à la différence de l’Allemagne et du Royaume-Uni où le livre et la presse prédominent.
Certaines activités françaises comme le jeu vidéo, la production et la postproduction de films cinématographiques, de vidéos et de programmes télévisés contribuent pour plus d’un tiers de l’ensemble de l’activité au niveau européen. Les agences de presse sont en revanche principalement anglaises, tandis que l’Allemagne occupe une place très importante dans les secteurs du disque, de la radio et des journaux.

Comme dans tous les secteurs de l’économie marchande, la rentabilité des entreprises culturelles françaises, mesurée ici par leur taux de marge, est plus faible que celle de l’ensemble des entreprises européennes, du fait de coûts pesant sur les facteurs de production. Les secteurs de la presse et les agences de publicité présentent des taux de marge particulièrement faibles. Selon cet indicateur, les jeux vidéo et la production de films sont les secteurs culturels français les plus rentables, tandis qu’en Allemagne et au Royaume-Uni, ce sont plutôt les activités liées à la presse, et en Italie celles liées à la musique.