Dans l'édition des "Echos" datée du 7 mai, Aurélie Filippetti a dévoilé les grandes lignes de la réforme de l’audiovisuel que le gouvernement compte mettre en place. La Ministre a notamment précisé que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) verra le nombre de ses membres passer de neuf à sept.

Dans l'édition des "Echos" datée du 7 mai, Aurélie Filippetti a dévoilé les grandes lignes de la réforme de l’audiovisuel que le gouvernement compte mettre en place. La Ministre a notamment précisé que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) verra le nombre de ses membres passer de neuf à sept.

La première étape de la réforme sera marquée par l’adoption, les prochaines semaines, d’un projet de loi sur la désignation des membres du CSA, dont le nombre passera de neuf à sept. C’est à nouveau au CSA (et non plus au Président de la République) qu’il reviendra de choisir les patrons des entreprises publiques : Radio France, France Télévisions, l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF). 
L'indépendance du CSA se trouvera renforcée par le mode de désignation de ses membres, le Président de la République ne nommant plus que le président de l'instance de régulation au lieu de trois membres actuellement. Les six autres membres (trois choisis par le président du Sénat et trois par celui de l'Assemblée) devront recevoir l'avis conforme des commissions des Affaires culturelles à la majorité des trois cinquièmes. « L'opposition, souligne la Ministre, sera ainsi associée au choix des gardiens de la liberté audiovisuelle ».

L'année prochaine, un deuxième train de mesures législatives concernera notamment la régulation des contenus audiovisuels diffusés sur internet, la diffusion hertzienne, la taxation des reventes de chaînes de la TNT ainsi que le financement de la création audiovisuelle et la réglementation de la publicité à la télévision.

Les premières Assises de l'audiovisuel, qui permettront de débattre de ces projets de réforme en associant le CSA, se tiendront le 5 juin.